Les prix du blé reculent à l’ouverture d’Euronext

« Lors de la séance de vendredi, les cours des céréales ont de nouveau progressé, signale Argus Media-Agritel dans sa newsletter quotidienne diffusée ce 29 avril 2024. Sur Euronext, les prix tant de la nouvelle récolte que de l’ancienne campagne ont ainsi affiché une hausse en blé et en maïs. »

Le vendredi 26 avril 2024 sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 211,75 € (+3 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 235,25 € (+3,75 €) sur celle de septembre. La tonne de maïs terminait la séance à 208,50 € (+1 €) sur l’échéance de juin et à 212 € (+0,50 €) sur août.

Les cours du blé de la nouvelle récolte sont ceux qui ont le plus progressé : « Les opérateurs européens suivent évidemment l’évolution de la hausse des prix russes, mais surtout sont très attentifs à l’évolution des conditions météorologiques qui, pour le moment, montrent toujours un temps sec et chaud sur la zone sud de production russe », commente le cabinet.

Ce lundi 29 avril, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’échangeait à 209,50 € (–2,25 €) sur l’échéance de mai et à 232,50 € (–2,75 €) sur celle de septembre. Le maïs s’affichait à 208,75 €/t (+0,25 €) sur l’échéance de juin et à 212 €/t (stable) sur août.

Fermeté des cours à la Bourse de Chicago

Sur le marché américain, « la fermeté à Chicago est avant tout visible sur les cours du blé tant pour les qualités SRW que HRW », indique Argus Media-Agritel.

Du côté du maïs, les pluies prévues ces prochains jours devraient interrompre les chantiers de semis dans une grande partie de la Corn Belt. « Il est probable qu’une bonne partie des cultures ait été plantée au début de la semaine, ce qui, ajouté aux 12 % déjà signalés dimanche, bénéficiera des averses prévues », commente Sitagri.

« La Bourse des céréales de Buenos Aires a réduit de 3 % l’évaluation de l’état du maïs argentin, qui passe à 17 % de bons/excellents. Les notes médiocres/mauvaises ont augmenté de 4 % cette semaine pour atteindre 40 %. La récolte est estimée à 20 % », ajoute le cabinet.